Pleurer parfois, Sophie Guerrier
Une séparation, et ce qu'elle a provoqué comme états ressentis et vécus : l'absence, la solitude, le manque. Instillé en moi depuis mon arrachement aux êtres et aux territoires il y a 35 ans. Je me suis interrogée sur mes peurs, j’ai appris à renoncer, à les nommer, à les regarder, à travailler avec. Ce récit autobiographique est construit d'images qui représentent les émotions qui m'animent face à la mort, l'impermanence, l'absence. Une ouverture émerge en fin de série, de possibles retrouvailles. Mon réel devient fiction. Mon histoire devient et rejoint celle de tout le monde. Sophie Guerrier
Un "editing" resserré, une pulsion sincère, un climat sombre, sévère, où les images s'enchaînent sans redondance : l'effet est immédiat et grandi au fil des pages. L'émotion passe et nous renvoie à nos propres tristesses, à nos désarrois, où les pleurs surviennent sans crier gare. Arnaud Bizalion
Lire l'article de Frédéric Martin dans 9lives magazine
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